English first, French below. / Texte en français plus bas.
Hello everyone,
Please welcome the end of June and the last monthly poem delivery for some time.
In last July, I had set a goal for myself: write between one and six poems a month, following the seasons rhythm. I didn’t explained it on here because it was more about giving me lines to go along than an established creative project. I also wanted to see if I could keep up with the rhythm, and I’m happy to say now that I did. 😊
I would be delighted to read your thought on all this: what did you think of it? Did some poems strike you more than others? Which ones?
As for myself, I’ll take the time to read them all carefully and to work on the missing translations, because some poems didn’t get their well deserved bilingual version. I’ll also work on the French translation of Escapril 2024 poems. And I have other projects ongoing that also deserve some time. In a nutshell: I won’t get bored, and that’s perfect as it is! 😊
Thanks again for your support during this year and see you soon for new writing adventures 🌠
1 – click to uncover text
They say it takes six molts for the praying mantis to become an adult.
And how many for myself
Since I hatched out ?
And how many for myself
Before I’m no longer vulnerable ?
2 – click to uncover text
Dead grass turns yellow
And in the deep evening
Fireflies dwell them
They’re weaving a path
For my lost thoughts
3 – click to uncover text
I’ve felt under my skin
Something echoing flowing
A sweet flavor
I had forgotten
The plum-like smell
Of a ripening plum tree
4 – click to uncover text
By the roadside
The grating gravels roadside
Purple heal-alls
Are fading away
And the sky which marked my awakening
Is fading away too
Slowly slowly
The day is long the day is grand
From tomorrow on I’ll slowly decrease
Bonjour tout le monde,
Voici la fin du mois de juin et la dernière livraison mensuelle de poèmes pour un petit temps je pense.
En juillet dernier, je m’étais fixé un objectif d’écrire entre un et six poèmes par mois en suivant le rythme des saisons. Je n’en avais pas parlé ici car il s’agissait plus de me donner un rythme que d’un projet créatif bien défini. Je voulais aussi voir si j’arrivais à tenir le rythme, et je suis contente de pouvoir désormais affirmer que j’ai tenu le coup. 😊
Je serais très heureuse de lire vos retours à ce sujet : qu’avez-vous pensé de ce rythme mensuel ? Y a-t-il des poèmes qui vous ont plus marqué que d’autres ?
De mon côté, je vais prendre le temps de tous les relire à tête reposée et de travailler sur les traductions manquantes, car certains de ces poèmes n’ont pas pu bénéficier d’une version bilingue immédiatement après écriture. Je vais aussi travailler à la traduction française des poèmes d’Escapril 2024. J’ai aussi d’autres projets en cours, que je n’ai pas pu travailler autant que je l’aurais souhaité ces derniers mois. Bref, je ne vais pas m’ennuyer et c’est très bien comme ça ! 😊
Merci pour votre soutien tout au long de cette année et à bientôt pour de nouvelles aventures littéraires 🌠
1 – click to uncover text
On dit qu’il faut six mues à la mante religieuse pour devenir adulte.
Et combien pour moi-même
Depuis que je suis sortie de l’œuf ?
Et combien pour moi-même
Avant de ne plus être vulnérable ?
2 – click to uncover text
Les herbes mortes jaunissent
Et dans le soir profond
Les lucioles les habitent
Elles tissent un chemin
Pour mes pensées perdues
3 – click to uncover text
J’ai senti sous ma peau
Couler comme un écho
Une saveur sucrée
Que j’avais oubliée
Comme l’odeur de la prune
Qui mûrit au prunier
4 – click to uncover text
Sur le bord de la route
Près des graviers crissants
Les brunelles violettes
S’en vont en flétrissant
Et s’estompe le ciel
Qui marquait mon réveil
Doucement doucement
Le jour est long le jour est grand
Dès demain je décrois doucement
– Ouranide