Escapril 2022 – the end

I did it ! 30 days in a row !
J’ai été au bout du défi !

English first, French below. / Texte en français plus bas.

Hello everyone,

Escapril and me

During the month of April I took part in the « Escapril » challenge, coordinated by @letsescapril to celebrate the National Poetry Month in the USA. The purpose is to write a poem each day, following a prompt, and then post it on Instagram.

It was my first time and I completed the challenge, so I’m pretty proud of myself !

Before starting the event, I explained on Instagram that I had planned to translate the texts into French afterwards, because I knew that I would not have enough time to prepare an English version and a French version every day. SO alongside writing and publishing, I worked on translating. I posted an English text every day on Instagram, but I took a block of several hours each week to translate several poems at once.

And here I am with thirty short texts accompanied by their translations. Click here to read them!

What did I get from this

I really appreciated writing with a list of prompts that I would not have explored otherwise. Constraint is fruitful when it is well dosed, and that was the case for me this month. I tried various experiments: exploring sounds, vocabulary, form (notably the two little poems of day 25, which are my first lune poems)… I also realized that if I indulged myself to my own flow, certain themes came up much more often than others, with sometimes the same terms, the same images.

Taking a daily look at the hashtag #escapril2022, I discovered other understandings of the themes and other moving texts that I shared in Instagram stories. . . The experience was worth doing, and it allowed me to discover really beautiful texts and to engage with other young poets – some very assiduous in the challenge, others less because of external obligations, but all very talented.

But I’m also glad it’s over.

Because, really, this challenge takes time. Writing, proofreading, formatting, publishing, reading other people’s texts… I spent between thirty minutes and an hour a day on Instagram just to read the poems of other participants and answer comments and messages. If we add to that the writing and translation time, these are as many hours as I haven’t spent on another project.

Also, my perfectionism has been heckled this month. Due to the daily rate, I could not bring as much care as I would have liked to each poem. So yeah, that’s great too. Ultimately, Escapril is more about celebrating and bringing poetry to life than creating a masterpiece. And that’s how I approached the challenge: like a challenge, a daily training, that made me create beautiful sentences and others… a little less beautiful, which I nevertheless dared post despite what I thought of them. And, finally, I was quite surprised by the responses of the readers: some poems I found very average (to be polite) received very warm welcomes, others I found very good met with a more limited success. For real, we are always our worst advocate.

The texts are far from perfect, but that is not their goal either. The same goes for the translation: sometimes I found myself spending too much time on a wording only to finally realize that it was very pretty in French but that I was making something more beautiful than it was in English. And sometimes I was frustrated that I couldn’t really express what I had managed to do in English. Again, it is mostly a kind of training.

All in all, I was very happy to take part in this challenge and to complete it! But I’m also happy to have more time again so I can commit to other projects. See you in 2023 for a new edition of Escapril. I hope I’ll participate next year.

Don’t forget to take a look at the poems, read them here.

Thank you for your support!


Bonjour tout le monde,

Escapril et moi

Pendant le mois d’avril sur Instagram j’ai participé à l’événement « Escapril », organisé par @letsescapril pour célébrer le mois national de la poésie aux USA. Le but de cet événement est d’écrire un poème chaque jour en suivant un thème donné à l’avance, puis de poster son texte sur Instagram.

C’était ma première participation et j’ai mené le défi à son terme, donc je suis plutôt fière !

Avant de commencer l’évenement, j’avais expliqué sur instagram que j’avais prévu de traduire les textes en français par la suite, parce que je savais que je n’aurais pas le temps de préparer une version anglaise et une version française chaque jour. En parallèle de la rédaction et de la publication, je me suis donc employée à traduire. Mais là où je postais chaque jour un texte en anglais sur Instagram, je prenais un bloc de plusieurs heures d’affilée chaque semaine pour traduire plusieurs poèmes d’un coup.

Et me voilà avec trente petits textes accompagnés de leurs traductions, que vous pouvez retrouver ici.

Ce que j’en retire

J’ai beaucoup apprécié d’écrire avec une liste de thèmes que je n’aurais pas explorés autrement. La contrainte est féconde quand elle est bien dosée, et ça a été le cas pour moi ce mois-ci. J’ai tenté diverses expériences en termes d’exploration des sonorités, du vocabulaire, de la forme (notamment les deux petits poèmes du jour 25, qui sont mes premières tentatives de poèmes lune, une forme anglaise du haiku)… Je me suis aussi rendue compte que si je me laissais aller à ce que je voulais écrire seulement, certains thèmes revenaient bien plus souvent que d’autres, avec parfois les mêmes termes, les mêmes images.

En jetant quotidiennement un œil au hashtag #escapril2022, je découvrais d’autres manières d’aborder le thème et d’autres textes qui m’ont marquée, et que j’ai eu à coeur de partager dans les stories Instagram pendant ces trente jours.

L’expérience a été enrichissante, et elle m’a permis de découvrir de très beaux textes et de nouer des liens avec d’autres jeunes poètes-ses – certain-es très assidus dans le défi, d’autres moins à cause de contraintes extérieures, mais tous-tes très doué-es.

Mais je suis aussi contente que ce soit fini.

Parce que, mine de rien, c’est un défi qui prend du temps. Écrire, se relire, mettre en forme, poster, lire les textes des autres… J’ai passé entre trente minutes et une heure par jour sur Instagram rien que pour lire les poèmes des autres participants et répondre aux commentaires et aux messages. Si l’on ajoute à ça le temps de rédaction et de traduction, ce sont autant d’heures que je n’ai pas passées sur un autre projet.

De plus, mon perfectionnisme a été assez chahuté ce mois-ci. Fréquence quotidienne oblige, je n’ai pas pu mettre autant de soin que je l’aurais voulu dans la rédaction de chaque poème. Alors, oui, c’est aussi très bien. Finalement Escapril consiste plus à célébrer et à faire vivre la poésie qu’à créer un chef-d’oeuvre. Et c’est ainsi que j’ai abordé le défi : comme un défi, un entrainement quotidien, dont sont sorties de très belles formulations et d’autres… un peu moins, mais que j’ai quand même osé poster malgré ce que j’en pensais. Et, finalement, j’ai été assez surprise par les réactions face à mes textes : certains que je trouvais très moyens (pour rester polie) ont suscité des réactions très positives, d’autres que je trouvais très bons ont rencontré un succès plus restreint. Comme quoi, on est vraiment toujours le plus mauvais juge de soi-même.

Les textes sont donc loin d’être parfaits, mais ce n’est pas non plus leur but. Il en va de même pour la traduction : je me suis parfois surprise à passer beaucoup trop de temps sur une formulation pour finalement me rendre compte que c’était très joli en français mais que j’étais en train d’embellir quelque chose qui n’était pas du même calibre en anglais. Et parfois j’ai été frustrée de ne pas réussir à rendre ce que j’avais réussi à faire en anglais. Là aussi, il s’agit avant tout d’une forme d’entraînement.

Bref, j’ai été très contente de participer à ce défi et de le mener à bout ! Mais je suis aussi contente de retrouver un peu plus de temps pour me consacrer à d’autres projets.

Rendez-vous en 2023 pour une nouvelle édition d’Escapril, à laquelle j’espère participer.

N’oubliez pas d’aller jeter un œil aux poèmes, en cliquant ici.

Merci de me soutenir.

– Ouranide